Comme tout bon travailleur, il est toujours à la tâche à faire sa part de sacrifice. Cependant, alors que tout ouvrier mérite salaire et tous les avantages qui vont avec, le footballeur ivoirien est, rarement, rétribué à la hauteur de ses attentes. Comment vivre de son métier, comment préparer sa retraite, comment assurer l’avenir des siens ? Autant d’incertitudes qui l’amènent à pousser ce cri de détresse : « Je suis un footballeur, je suis un travailleur !» Comme pour revendiquer, en toute légitimité, ce qui lui revient de droit.
Tout au long de cette saison, et bien au-delà, cet appel devra résonner dans la tête des dirigeants, et autres décideurs du football ivoirien.
Car si le footballeur arrête de courir, le ballon arrêtera de rouler.